
Il fait un froid de canard surgelé ce 9 août au Campin de Bogota pour le huitième de finale entre l’hôte colombien et le Costa Rica. Les tribunes sont en revanche chaudes comme la braise. Mais les Cafeterossont tendus.
Un premier tir de Michael Ortega ne débloque pas la situation (2’), pas plus que celui un poil trop enlevé de José Valencia de la droite (7’). Ortega manque encore le cadre des 18 mètres (12’). Le futur joueur du FC Porto est le plus à l’aise sur le terrain mais petit à petit son influence décroit, à mesure que les Ticos se refont la cerise.
Tant et si bien que la première vraie occasion est costaricaine. Joel Campbell enroule un coup franc qui termine sa course sur la latte de Cristian Bonilla (23’). Silence dans le stade. Qui reprend des couleurs lorsque Jeison Murillo est tout proche de marquer sur un long centre mais ne peut ajuster sa tentative (24’).
Le bois tremble encore sur un très gros tir de Valencia de 30 bons mètres (35’), mais la fin de période est centraméricaine. Sur un coup franc, c’est le bazar dans la surface cafetera, Jordan Smith dégote le cuir mais Bonilla sort à toute vitesse et détourne (37’). Sur le corner qui suit, le même M. Smith est seul au point de penalty, mais sa volée part au ciel (41’).
Après la pause, le jeu semble toujours bloqué, mais les garçons d’Eduardo Lara restent patients. Après un bon coup franc juste à côté de Rodriguez, la délivrance vient. Une énième merveille de passe en profondeur trouve Muriel dans l’espace. L’infatigable attaquant de l’Udinese devance tout le monde et d’une pichenette, ouvre le score (1:0, 56’).
Feu au lac
L’on se dit que les Sud-Américains ont fait le plus dur. C’est mal connaître les joueurs de Ronald Gonzalez. Le capitaine Juan Golobio délivre une somptueuse passe en profondeur que John Ruiz exploite parfaitement : seul sur le côté droit de la surface, il croise un tir à ras de terre qui surprend Bonilla (1:1, 63’).
L’on se dit que les Sud-Américains ont fait le plus dur. C’est mal connaître les joueurs de Ronald Gonzalez. Le capitaine Juan Golobio délivre une somptueuse passe en profondeur que John Ruiz exploite parfaitement : seul sur le côté droit de la surface, il croise un tir à ras de terre qui surprend Bonilla (1:1, 63’).
Il n’y a pas encore le feu au lac, mais il arrive. Dans un silence de cathédrale, Mynor Escoe s’offre un slalom à l’entrée de la surface, croise son tir et trompe le portier cafetero (1 :2, 65’). C’est la stupeur au Campin.
Les locaux mettent du temps à réagir. Il faut une mine de Juan Cabezas des 25 mètres détournée d’une belle claquette par Cruz pour réveiller tout le monde (75’). Le stade s’enflamme, les Jaunes poussent. Le toujours impeccable Rodriguez adresse un beau centre brossé au cœur de la surface, Cruz s’envole façon superman mais rate le cuir. Le capitaine Pedro Franco est derrière pour mettre la tête (2:2, 79’), les décibels grimpent d’un coup.
Les Colombiens, jusqu’au bout, poussent. Et le miracle se produit. Dans la dernière minute Duvan Zapata est bousculé dans la surface, c’est le penalty. Rodriguez ne tremble pas et envoie les siens au septième ciel (3:2, 90’ +3). Les hôtes rencontreront le Mexique ou le Cameroun en quart de finale. (FIFA).
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