Red Bull domine sur tous les fronts
Publié par ToileF1.com le mercredi 17 août 2011 à 05h30.
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Avec des gommes à usure rapide, les Pirelli ont changé la donne non seulement en pimentant les courses mais aussi en accordant une importance nouvelle, et capitale, aux arrêts aux stands.
Changer davantage de pneumatiques implique des passages au stand plus fréquents. Les pitstops ont pris une importance inédite cette saison, et même si les écarts sont faibles, ils sont suffisants pour faire la différence. Au Grand Prix d'Allemagne, alors qu'il était entré dans la pitlane devant Vettel, Massa a perdu sa quatrième place au profit de son rival allemand à cause d'un arrêt plus long que celui observé par la Red Bull. Dans les stands aussi, le Taureau rouge mate le Cheval cabré.
De fait, non contente d'écraser ses adversaires sur le bitume grâce à une redoutable efficacité aérodynamique, l'écurie de Milton Keynes devance également ses rivales dans les stands, comme le montre le graphique ci-dessous. Dans l'exercice du changement de roues, les hommes de Christian Horner dominent les débats : ils ont été les plus rapides lors de six des onze manches qui ont été disputées jusqu'à présent (Australie, Malaisie, Turquie, Canada, Grande-Bretagne et Hongrie). L'écurie utilise d'ailleurs des lasers pour aider Vettel et Webber à positionner parfaitement leur RB7. Si on compare les temps de l'Allemand et de l'Australien, on s'aperçoit que le premier bénéficie toujours d'arrêts plus rapides que le second… En outre, parmi les trois formations de pointe, Vettel est le pilote qui a observé le moins d'arrêts (32), suivi par Button et Massa (33), Hamilton (34), Alonso (36) et Webber (38).
Si, dans le ballet des stands, McLaren brille par sa constance et son efficacité, ce n'est pas le cas de Ferrari. En début de saison, les pitsops étaient le talon d'Achille de la Scuderia, qui n'était que la cinquième équipe la plus rapide lors des six premières courses. Depuis le Canada, toutefois, les Rouges se sont repris et n'ont plus quitté le top trois. En revanche, ils sont plus inégaux que leurs adversaires, Massa ayant souvent connu des arrêts particulièrement longs (alors que les chronos de Button et Hamilton, par exemple, sont quasiment identiques chez McLaren).
La surprise vient de Mercedes, qui, si elle souffre en piste, a néanmoins effectué les pitstops les plus rapides lors de trois Grands Prix (Chine, Espagne et Allemagne). L'équipe de Norbert Haug a emprunté à un autre championnat qu'elle dispute – le DTM – de nouvelles techniques pour ne pas perdre les écrous de roues. Si Rosberg a toujours passé moins de temps que Schumacher dans les stands, c'est aussi parce que le Baron rouge a dû faire remplacer son museau ou son aileron avant à plusieurs reprises.
Mention très bien aussi pour Force India, qui figure dans le peloton de tête (elle a été parmi les quatre teams les plus rapides entre Sepang et Valence), alors que HRT est la lanterne rouge, derrière Virgin, ce qui ruine souvent les courses de Liuzzi et Ricciardo.
De fait, non contente d'écraser ses adversaires sur le bitume grâce à une redoutable efficacité aérodynamique, l'écurie de Milton Keynes devance également ses rivales dans les stands, comme le montre le graphique ci-dessous. Dans l'exercice du changement de roues, les hommes de Christian Horner dominent les débats : ils ont été les plus rapides lors de six des onze manches qui ont été disputées jusqu'à présent (Australie, Malaisie, Turquie, Canada, Grande-Bretagne et Hongrie). L'écurie utilise d'ailleurs des lasers pour aider Vettel et Webber à positionner parfaitement leur RB7. Si on compare les temps de l'Allemand et de l'Australien, on s'aperçoit que le premier bénéficie toujours d'arrêts plus rapides que le second… En outre, parmi les trois formations de pointe, Vettel est le pilote qui a observé le moins d'arrêts (32), suivi par Button et Massa (33), Hamilton (34), Alonso (36) et Webber (38).
Si, dans le ballet des stands, McLaren brille par sa constance et son efficacité, ce n'est pas le cas de Ferrari. En début de saison, les pitsops étaient le talon d'Achille de la Scuderia, qui n'était que la cinquième équipe la plus rapide lors des six premières courses. Depuis le Canada, toutefois, les Rouges se sont repris et n'ont plus quitté le top trois. En revanche, ils sont plus inégaux que leurs adversaires, Massa ayant souvent connu des arrêts particulièrement longs (alors que les chronos de Button et Hamilton, par exemple, sont quasiment identiques chez McLaren).
La surprise vient de Mercedes, qui, si elle souffre en piste, a néanmoins effectué les pitstops les plus rapides lors de trois Grands Prix (Chine, Espagne et Allemagne). L'équipe de Norbert Haug a emprunté à un autre championnat qu'elle dispute – le DTM – de nouvelles techniques pour ne pas perdre les écrous de roues. Si Rosberg a toujours passé moins de temps que Schumacher dans les stands, c'est aussi parce que le Baron rouge a dû faire remplacer son museau ou son aileron avant à plusieurs reprises.
Mention très bien aussi pour Force India, qui figure dans le peloton de tête (elle a été parmi les quatre teams les plus rapides entre Sepang et Valence), alors que HRT est la lanterne rouge, derrière Virgin, ce qui ruine souvent les courses de Liuzzi et Ricciardo.
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