LE FILM DE LA JOURNÉE - Le Brésil et le Portugal ont rendez-vous en finale de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, Colombie 2011. Avant de valider leur billet pour le match de samedi 20 août au stade El Campin, les deux finalistes ont dû écarter le Mexique et la France, respectivement. Cette confrontation s'annonce passionnante à plus d'un titre : il s'agit en effet du remake de la finale de l'édition 1991, disputée à Lisbonne. À l'époque, les Portugais l'avaient emporté 4:2 aux tirs au but.
Les deux demi-finales se sont conclues sur le même score (2:0). Mercredi, les spectateurs du stade Atanasio Girardot de Medellin ont pu constater que dominer n'est pas gagner. Les Français ont certes eu des occasions mais leur manque de réalisme leur a été fatal.
Les Bleuets n'ont pas démérité face aux Portugais. Souvent dominé, le Portugal a une nouvelle fois misé sur sa défense de fer pour se tirer d'affaire. Les attaquants français ont trouvé face à eux unMika en état de grâce et la malchance a fait le reste. À l'inverse, leurs adversaires ont su faire preuve d'un froid réalisme pour convertir deux de leurs rares occasions. Il n'en fallait pas davantage pour forcer les portes de la finale.
En l'espace de quelques semaines, les Portugais ont appris à tirer le meilleur parti de leur potentiel. Depuis le passage à 24 équipes en 1997, aucun finaliste de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA n'avait marqué aussi peu de buts : cinq au total, en six sorties.
Les Bleuets n'ont pas démérité face aux Portugais. Souvent dominé, le Portugal a une nouvelle fois misé sur sa défense de fer pour se tirer d'affaire. Les attaquants français ont trouvé face à eux unMika en état de grâce et la malchance a fait le reste. À l'inverse, leurs adversaires ont su faire preuve d'un froid réalisme pour convertir deux de leurs rares occasions. Il n'en fallait pas davantage pour forcer les portes de la finale.
En l'espace de quelques semaines, les Portugais ont appris à tirer le meilleur parti de leur potentiel. Depuis le passage à 24 équipes en 1997, aucun finaliste de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA n'avait marqué aussi peu de buts : cinq au total, en six sorties.
À lui seul, Henrique a fait aussi bien que toute la sélection portugaise. Auteur d'un doublé contre leMexique, l'attaquant brésilien pointe désormais en tête du classement des meilleurs réalisateurs. Au moment de la finale de 1991, Henrique était âgé d'un mois... À l'époque, personne ne pouvait se douter que le jeune garçon participerait au remake de cette finale, 20 ans plus tard. Invaincue depuis 13 matches, la Seleçao s'apprête à disputer la huitième finale de Coupe du Monde U-20 de la FIFA de son histoire.
Le but
Brésil - Mexique, Henrique (84')
Ce deuxième but illustre parfaitement le génie et la fabuleuse technique individuelle des Brésiliens. Au-delà des trois hommes impliqués dans sa réalisation (Danilo, Dudu et Henrique), cette action est à mettre au crédit de Ney Franco. En effet, le sélectionneur a eu la bonne idée d'introduire Dudu et Allan à la 69ème minute de jeu, ce qui a permis à Danilo de monter d'un cran au milieu de terrain. Cette réorganisation tactique n'a pas tardé à porter ses fruits. Au terme d'une combinaison rapide, Danilo a pu lancer Dudu en profondeur. Le centre du joueur de Cruzeiro a trouvé directement Henrique, lequel ne s'est pas fait prier pour inscrire son cinquième but du tournoi, sur une reprise à bout portant.
Brésil - Mexique, Henrique (84')
Ce deuxième but illustre parfaitement le génie et la fabuleuse technique individuelle des Brésiliens. Au-delà des trois hommes impliqués dans sa réalisation (Danilo, Dudu et Henrique), cette action est à mettre au crédit de Ney Franco. En effet, le sélectionneur a eu la bonne idée d'introduire Dudu et Allan à la 69ème minute de jeu, ce qui a permis à Danilo de monter d'un cran au milieu de terrain. Cette réorganisation tactique n'a pas tardé à porter ses fruits. Au terme d'une combinaison rapide, Danilo a pu lancer Dudu en profondeur. Le centre du joueur de Cruzeiro a trouvé directement Henrique, lequel ne s'est pas fait prier pour inscrire son cinquième but du tournoi, sur une reprise à bout portant.
Les moments-clés
Un soutien inattendu : Les Brésiliens ont bénéficié d'un soutien inattendu à Pereira. Tout au long de la rencontre, les "Olé Brasil" ont fusé depuis les tribunes. Toutefois, le bon voisinage avec le Brésil n'est sans doute pas la seule explication au comportement des supporters colombiens. De fait, le public n'a sans doute pas digéré l'élimination du pays hôte en quart de finale, face au Mexique. En outre, Brésiliens et Colombiens partagent la même couleur, à savoir le jaune. Malgré tout, la rencontre a donné lieu à une scène de réconciliation émouvante : dès le coup de sifflet final, les joueurs mexicains se sont empressés de saluer le public, qui leur a adressé en retour une véritable ovation. Une bonne action est toujours récompensée.
Un soutien inattendu : Les Brésiliens ont bénéficié d'un soutien inattendu à Pereira. Tout au long de la rencontre, les "Olé Brasil" ont fusé depuis les tribunes. Toutefois, le bon voisinage avec le Brésil n'est sans doute pas la seule explication au comportement des supporters colombiens. De fait, le public n'a sans doute pas digéré l'élimination du pays hôte en quart de finale, face au Mexique. En outre, Brésiliens et Colombiens partagent la même couleur, à savoir le jaune. Malgré tout, la rencontre a donné lieu à une scène de réconciliation émouvante : dès le coup de sifflet final, les joueurs mexicains se sont empressés de saluer le public, qui leur a adressé en retour une véritable ovation. Une bonne action est toujours récompensée.
À deux doigts d'un record : À l'heure de défier la France en demi-finale, Mika se savait tout proche de battre un record. Le dernier rempart du Portugal n'était plus qu'à 12 minutes de la plus longue série d'invincibilité en Coupe du Monde U-20 de la FIFA. Ironie du sort, l'arbitre Cuneyt Cakir a accordé un excellent coup franc à la France à la 12ème minute. La frappe en lucarne de Clément Grenier aurait dû briser les rêves de gloire du portier de Leiria mais ce dernier, au prix d'une parade incroyable, a réussi à garder sa cage inviolée. Rarement un record aura tenu à si peu de choses. Irréprochable tout au long de la partie, Mika a donc effacé des tablettes le Chilien Cristopher Toselli. Le Portugais n'a pas concédé le moindre but en 570 minutes de jeu et la finale devrait lui donner l'occasion de repousser encore un peu ses limites.
Bon pied, bon œil : Victime d'une collision avec le Mexicain Erick Torres dès la 16eme minute, Gabriel a longtemps craint le pire. Il faut dire que l'attaquant a malencontreusement heurté le gardien brésilien au niveau de l'œil. Traité pendant de longues minutes, Gabriel a finalement repris sa place, non sans arborer un impressionnant cocard. Au fil du temps, la blessure a commencé à enfler, ce qui n'a pas empêché le gardien de tenir sa place avec brio. En s'interposant sur un coup franc de Marvin Pinon à la 82ème minute, le Brésilien a prouvé qu'il suffisait d'ouvrir l'œil pour être décisif.
La stat
615. Depuis le début du tournoi, le Portugal accumule les exploits. L'équipe dirigée par Ilidio Vale n'a pas encaissé le moindre but en 615 minutes de jeu. Pour l'heure, le Brésil conserve le record en la matière, avec 634 minutes d'imperméabilité défensive entre 1985 et 1987. Il ne manque donc plus que 19 minutes aux Européens pour entrer dans la légende. Samedi en finale, ils défieront justement le Brésil. Faut-il y voir un signe ?
615. Depuis le début du tournoi, le Portugal accumule les exploits. L'équipe dirigée par Ilidio Vale n'a pas encaissé le moindre but en 615 minutes de jeu. Pour l'heure, le Brésil conserve le record en la matière, avec 634 minutes d'imperméabilité défensive entre 1985 et 1987. Il ne manque donc plus que 19 minutes aux Européens pour entrer dans la légende. Samedi en finale, ils défieront justement le Brésil. Faut-il y voir un signe ?
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