Raonic : un vainqueur de Grand Chelem d'ici 5 ans ?
Publié par CKAC Sports le samedi 13 août 2011 à 08h35. Modifié par Vincent Destouches à 12h27.

Milos Raonic/AP
(CKAC Sports) - La percée phénoménale de Milos Raonic sur le circuit de l'ATP ne laisse personne indifférent.
Lors de l'Open d'Australie, en début d'année, lorsque le jeune Ontarien d'origine monténégrine s'est révélé aux yeux des amateurs du monde entier, déjà un grand monsieur du tennis avait eu le nez fin. Brad Gilbert, celui qui porta Andre Agassi vers les sommets du classement mondial, lui prédisait un très grand avenir.
Quelques semaines plus tard, Raonic devenait le Canadien le mieux classé de l'histoire, atteignant même la 25e place mondiale et cristallisant les espoirs de toute une nation.
La jeune vedette deviendra une grande star, c'est écrit, pense Louis Borfiga, le grand patron du développement de l'élite au Canada. « Je vois Milos Raonic remporter un tournoi du Grand Chelem. Je suis clair, net et précis là-dessus. Il en gagnera un dans quatre ou cinq ans. Il n'a qu'à continuer, comme maintenant. Ni plus, ni moins. Il est vraiment fort », a-t-il dit à Philippe Cantin, de La Presse.
Fort, il l'est. Dans la tête également. À le voir aller sur les courts de la planète entière, impassible et d'une sérénité à toute épreuve, on se dit que ce mental-là est une arme indispensable des grands champions. Et si l'on ajoute toutes les qualités tennistiques qu'il possède déjà, le jeune homme a effectivement une belle carrière devant lui.
« Milos Raonic n'est pas seulement un excellent serveur, explique le Monégasque Borfiga. Son coup droit est énorme. Il possède aussi les qualités mentales nécessaires, notamment l'ambition. Pour un gars de 20 ans, il est très impressionnant. »
Et si Raonic a atteint ce niveau, il le doit en partie... au Québec. Le joueur s'est en effet développé au Centre national d'entraînement de Montréal, la pierre angulaire du projet d'avenir de Tennis Canada, et qui s'est bâti sur la vision de... Louis Borfiga.
« Moi, je l'ai vu une première fois en 2006, à mon arrivée au Canada. Il ne jouait pas mal, mais des garçons comme lui, en France, il y en avait 15 ! On lui a proposé de venir au Centre national d'entraînement et je pense qu' on a bien contribué à sa progression. Mais il faut être honnête : il nous a surpris, on ne croyait pas que ça irait aussi vite. On pensait qu'il débloquerait vers 23 ans », explique Borfiga.
L'avenir du tennis passe donc par Raonic.
« Le tennis mondial compte actuellement quatre grands espoirs, dit Borfiga. En plus de Milos, on retrouve l'Américain Ryan Harrison, le Bulgare Grigor Dimitrov et l'Australien Bernard Tomic. À la télévision l'autre jour, on a demandé à Patrick McEnroe lequel avait le plus de chances de remporter un tournoi du Grand Chelem, Et il a répondu Milos Raonic... »
Avec tous les compliments et les prédictions dont il est abreuvé, le plus grand défi de Raonic ne sera peut-être pas de transformer les espoirs qu'on place en lui, mais plutôt de garder les pieds sur terre...
Quelques semaines plus tard, Raonic devenait le Canadien le mieux classé de l'histoire, atteignant même la 25e place mondiale et cristallisant les espoirs de toute une nation.
La jeune vedette deviendra une grande star, c'est écrit, pense Louis Borfiga, le grand patron du développement de l'élite au Canada. « Je vois Milos Raonic remporter un tournoi du Grand Chelem. Je suis clair, net et précis là-dessus. Il en gagnera un dans quatre ou cinq ans. Il n'a qu'à continuer, comme maintenant. Ni plus, ni moins. Il est vraiment fort », a-t-il dit à Philippe Cantin, de La Presse.
Fort, il l'est. Dans la tête également. À le voir aller sur les courts de la planète entière, impassible et d'une sérénité à toute épreuve, on se dit que ce mental-là est une arme indispensable des grands champions. Et si l'on ajoute toutes les qualités tennistiques qu'il possède déjà, le jeune homme a effectivement une belle carrière devant lui.
« Milos Raonic n'est pas seulement un excellent serveur, explique le Monégasque Borfiga. Son coup droit est énorme. Il possède aussi les qualités mentales nécessaires, notamment l'ambition. Pour un gars de 20 ans, il est très impressionnant. »
Et si Raonic a atteint ce niveau, il le doit en partie... au Québec. Le joueur s'est en effet développé au Centre national d'entraînement de Montréal, la pierre angulaire du projet d'avenir de Tennis Canada, et qui s'est bâti sur la vision de... Louis Borfiga.
« Moi, je l'ai vu une première fois en 2006, à mon arrivée au Canada. Il ne jouait pas mal, mais des garçons comme lui, en France, il y en avait 15 ! On lui a proposé de venir au Centre national d'entraînement et je pense qu' on a bien contribué à sa progression. Mais il faut être honnête : il nous a surpris, on ne croyait pas que ça irait aussi vite. On pensait qu'il débloquerait vers 23 ans », explique Borfiga.
L'avenir du tennis passe donc par Raonic.
« Le tennis mondial compte actuellement quatre grands espoirs, dit Borfiga. En plus de Milos, on retrouve l'Américain Ryan Harrison, le Bulgare Grigor Dimitrov et l'Australien Bernard Tomic. À la télévision l'autre jour, on a demandé à Patrick McEnroe lequel avait le plus de chances de remporter un tournoi du Grand Chelem, Et il a répondu Milos Raonic... »
Avec tous les compliments et les prédictions dont il est abreuvé, le plus grand défi de Raonic ne sera peut-être pas de transformer les espoirs qu'on place en lui, mais plutôt de garder les pieds sur terre...
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